top of page
Photo du rédacteurestellenaturopathi

Que faire face aux pleurs de votre bébé ?


Voir son bébé pleurer est déroutant pour les parents. Et source d’inquiétude... Ce serait tellement plus simple s’il nous disait pourquoi il pleure ! Mais comme il va falloir quelques années avant cela, voici quelques pistes en attendant ...


S'assurer qu'il n'y a pas de cause physique ou organique aux pleurs


- D’abord, la base, c'est de vérifier que ses besoins physiques sont assurés : a-t-il mangé ? Sa couche est-elle propre ?

Ça, tous les parents y pensent...

Mais on pense un peu moins au sommeil, or c'est aussi important que le reste : a-t-il suffisamment dormi les dernières 24 heures ?

- Le faire peser par un.e professionnel.le de santé (puéricultrice, sage-femme, médecin) pour vérifier que sa courbe de poids est correcte, ce qui témoigne d’une alimentation adéquate.


- Si les pleurs sont récurrents, consulter un médecin/ pédiatre pour vérifier qu’ils ne cachent pas un problème médical.


Apprendre à autoriser l’enfant à pleurer...


Je ne vous parle pas de le laisser pleurer pour qu’il “fasse ses poumons” comme il était dit autrefois, ou pour éviter de le rendre capricieux (comme on l’entend encore souvent)...non... nous savons qu'un tout-petit ne fait pas de caprices. Par contre, il ressent une multitude d'émotions, et les pleurs sont le seul moyen dont il dispose pour les exprimer.


De la même manière qu’on encourage un enfant plus grand à parler et nommer ses émotions, il est important de laisser le bébé les extérioriser.


Par conséquent, le “bâillonner” avec une tétine ou un sein dès qu’il commence à pleurer l’empêche de le faire, l’amenant à intégrer qu’il ne doit pas exprimer ses émotions, et doit les garder au fond de lui (comme nous savons si bien le faire, adultes, et qui peut être à l’origine de nombreux troubles).


De plus, les pleurs sont un moyen pour lui de décharger son trop-plein de cortisol, cette hormone que l’on fabrique pour faire face au stress.

Car, oui, les bébés subissent du stress (le bruit, les changements de température, l’agitation autour de lui, le stress de ses parents, le manque de sommeil...). Un bébé qui manque de sommeil est stressé, donc fabrique du cortisol qui...l'empêche de dormir...

Donc le laisser se débarrasser de cet excès de cortisol va lui permettre de se sentir mieux ensuite et de pouvoir dormir.


Par contre, le laisser seul face à ses émotions rajouterait du stress .

Il s’agit donc d’accompagner les pleurs en étant présent, en portant l’enfant, en lui parlant pour le rassurer sur le fait qu’il est en sécurité, qu’on est là pour lui et qu’il a le droit de pleurer s’il en a besoin à ce moment là.


Il n’est donc pas conseillé de le laisser pleurer seul dans son lit, sauf si les parents, fatigués, stressés, n’ont pas la capacité de faire face à ces pleurs sereinement.


Dans ce cas, il est préférable de le poser dans son lit en lui expliquant qu’ils ont entendu son émotion, qu’ils ne peuvent pas l’ accueillir calmement à ce moment là et préfèrent s’éloigner mais qu’il est en sécurité et aimé. Puis, demander un relais auprès du bébé, et chercher de l’aide pour soi même.

C’est une mesure de prévention du syndrome du bébé secoué, geste dont AUCUN parent n’est à l’abri.


Vous faire accompagner


- Si vous vivez mal les pleurs physiologiques de votre bébé,

- si vous pensez qu'il est gêné par des coliques, ou un reflux ne nécessitant pas de traitement médical,

- si vous vivez une période de stress intense, de changement de rythme , de situation,

sachez qu'il existe des outils naturels, utilisables chez les tout-petits.


L’accompagnement et le soutien d’un.e naturopathe peut s’avérer une aide précieuse !

6 vues0 commentaire

Comments


bottom of page